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En novembre 2020, Joe Biden était élu dans le contexte d’une campagne particulièrement violente et radicale. Un contexte de défiance règne à l’aune des élections de mi-mandat car nombreux sont ceux qui contestent encore la validité de son élection estimant que la victoire de Trump aurait été volée.

Avec
  • Anne Deysine professeure émérite de droit et de civilisation américaine à l’Université Paris-Nanterre
  • François Vergniolle de Chantal, Professeur de civilisation américaine à l’université de Paris. Membre du laboratoire de recherche LARCA (Laboratoire de Recherche sur les Cultures Anglophones).
  • Maurice Chammah Journaliste au Marshall Project, média spécialisé sur le système criminel américain

“Les plus beaux châteaux de sable finissent minés par la marée. Il en est de même des défenses érigées par les gardiens du temple. Leurs mensonges s’étiolent, leurs manipulations deviennent risibles. Ils ne résistent pas au temps qui passe, mais ils n’en ont cure, seule les intéresse la dissimulation de la vérité au profit de leurs petits intérêts, travestis en intérêts supérieurs de la nation ou même de l’humanité”Marc Dugain dans son livre Ils vont tuer Robert Kennedy.

À quelques jours des “mid-terms”, les élections de mi-mandat américaines, le 8 novembre 2022, on a vu des “observateurs” du Parti républicain sur des parkings dans l’Arizona par exemple où sont installées des boîtes à vote. On les a vus faire la chasse aux urnes sorcières et aux bulletins fantômes : Halloween version électorale… Persuadés que l’élection de Joe Biden en 2020 était illégitime et que toute autre victoire démocrate le sera tout autant, ces discours “négateurs” comme on les qualifie sont devenus légions, à tous les niveaux électoraux, sapant la confiance de nombreux américains en leurs institutions démocratiques. Jusqu’où ces institutions supporteront-elles les tensions créées par la radicalisation d’une partie des Républicains ?

Pour répondre à ces questions, Julie Gacon reçoit Anne Deysine, professeure émérite de droit et de civilisation américaine à l’Université Paris-Nanterre et François Vergniolle de Chantal, professeur de civilisation américaine à l’université de Paris et membre du laboratoire de recherche LARCA (Laboratoire de Recherche sur les Cultures Anglophones).